Journal de bord

Samedi 6 Juillet 2013 :

 

Le coup de fil qui calme : le 5 juillet le transporteur nous appelle pour nous annoncer qu'il a cassé le timon de sa remorque spéciale bateau.

Donc .... il pense réparer rapidement et venir nous chercher entre le 9 et le 13 juillet.

Donc on a annulé les gîtes prévus sur la route, on a annulé le grutier de Gap, on a annulé le rendez-vous de grutage à Navy Service, on a prévenu Manu pour qu'il décale ses congés.

Mais on maintient la fiesta du 14 juillet. Après tout on n'a pas besoin de bateau pour se retrouver entre copains. 

C'était juste une petite anti aventure

 

 

Lundi 8 juillet :

 

Nous sommes arrivés à Gap comme prévu hier, malgré l'avarie de camion annoncée.

Nous sommes maintenant à 1100m d'altitude au frais alors que nous devrions être dans la fournaise avec moustiques.

Au petit matin un" lapin bélier tête de lion" nous est apparu, oui cet animal existe même si on en a jamais entendu parler avant aujourd'hui, il appartient à nos voisins de chambrée, certains pourraient y voir un mauvais présage mais comme nous ne sommes pas supersticieux parce que ça porte malheur, on décide de rester aimables avec nos voisins Quant à la bête à grandes oreilles nous verrons la nuit prochaine comment organiser son sacrifice!!!

Nous allons profiter des lieux pour randonner à défaut de naviguer car la région est superbe et se réveiller avec une telle vue nous réconcilie avec les imprévus.

 

 

 

 

 

 Mercredi 10 Juillet : 

 

Nous sommes toujours à Gap, le transporteur marseillais attend le coussin d'air pour réparer sa remorque spéciale bateau.

Il nous annonce au mieux un convoyage vendredi matin s'il reçoit la pièce aujourd'hui, ou mardi dans le pire des cas. Sauf que mardi c'est l'étape du tour de France à Gap, les routes seront bloquées entre 4h du matin et 21h, ce qui va compliquer les choses. Nous prendrons donc peut être un peu de vacances à Cannes chez Yves et Claudie, puisque vous ne pouvez pas venir à nous, nous viendrons peut être à vous! 

Les anti aventures se poursuivent.

 

Samedi 13 juillet :

 

Le convoyage est calé pour mardi 16 juillet à 8h, le grutage se fera dès 8h sur la remorque , installation du mat sur le pont et départ nous espérons avant 12h car ensuite le convoi risque d'être bloqué pour cause d'arrivée massive de cyclistes, il faut souhaiter que le camion pourra partir au plus vite, de toute façon la dépose au chantier n'est prévue que mercredi matin ce qui laisse le temps au convoi d'arriver si jamais les routes étaient bloquées.

En attendant nous bricolons à la fraîche - 6h du matin jusqu'à 12h car à Gap c'est déjà la montagne et les nuits sont fraîches (11°).

Grâce à nos voisins de terre-plein nous avons eau (jerrycans) et électricité à volonté, pour poncer , meuler, réfrigérer et se connecter à internet quand il reste un peu de temps. Merci donc à Sigma béton pour son accueil et sa gentillesse qui nous apparaît comme une belle générosité en cette terre hostile loin de la mer. Merci aussi au réparateur de tracteurs sur le terre-plein d'à côté qui, en quelques minutes de chariot élévateur a soulevé le 4108 du trafic, pour que l'on consolide le ber cassé à l'intérieur du Traffic suite à des déplacements sur les routes en lacets. Bien sûr les mécaniciens réparateurs de tracteurs connaissaient parfaitement le perkins et pour cause...

Nous vivons à la façon des roms, sans doute avec moins de confort quand même, car point de télé dans toutes les pièces, ni groupe électrogène mais ça permet de revenir à des valeurs plus naturelles, de temps en temps ça désembourgeoise surtout côté douche !!!

 

Nous attendons Yves, Domi, Jacques et Salvine qui arrivent de Cannes pour passer le WE , voire plus avec nous.

Nous irons pique niquer au frais en altitude, à bord il commence à faire chaud mais c'est encore supportable car nous sommes sous un arbre côté cockpit.

Nous ferons donc la fête comme prévu , les bouteilles sont au frais cependant nous attendons que le moteur soit réinstallé pour rebaptiser Coquimbo, il laissera définitivement son précédent nom Digor à Gap.

Bien que portant un nom breton puisque Coquimbo était précédemment immatriculé à Brest, retrouver son vrai nom nous semble incontournable et pour les marins superstitieux, non, ce n'est pas un changement de nom !!

Marie nous t'attendons toujours pour le baptême à PSL mais n'allons pas trop vite, attendons que ton mécanicien préféré soit intervenu efficacement ( c'est aussi le notre !!!)

Merci à tous ceux qui appellent pour prendre de nos nouvelles et partager les anti aventures du quotidien.

 

 Lundi 15 juillet :
 

Nous avons passé une excellente croisière à terre à bord de Coquimbo durant ces 3 derniers jours en compagnie d' Yves, Dominique , Salvine et Jacques. Alternance de navigation sous l'arbre de Coquimbo digne d'un décor de Fellini dans le genre « E la nave va » durant les heures les plus fraiches c'est à dire avant 11h et après 18h. Ou bien repos, farniente au bord du lac de « la motte flottante » aux heures les plus chaudes, motte recouverte d'ajoncs qui a le privilège de flotter, elle !!!

Merci aux filles qui m'ont aidée à nettoyer 7 ans de poussière, assurer les nombreuses vaisselles chaque soir dans leur camping, et les garçons pour les nombreux déplacements en transporteur Volswagen sillonnant Gap en tous sens et Jacques pour avoir porté à bout de bras 200 kg de plomb du sol à la quille, merci surtout à ton dos qui doit s'en souvenir cruellement. Quant à Yves, nous sommes désolés d'avoir désorganisé ta réunion surprise des Kerguéléniens cru 1979 avec le contre temps du transporteur, ce sera pour une autre fois , les conditions d'accueil et d 'hébergements n'auraient pas été optimales et comme nous sommes habitués à des rencontres si bien organisées on reporte, pourquoi pas à Cannes en 2014 pour les 35 ans ?

 

Mardi 16 juillet :

 

Enfin les frères Pardessus sont arrivés cette nuit , laissant camion et remorque sur le terre plein comme convenu pour le RDV avec la grue à 8h. Nous les avons salués dans le noir, il faut dire que leur arrivée nocturne ne fut pas des plus discrètes...

A 8h tout le monde était au RDV y compris les Cannois, à pied d'oeuvre aux aurores, vaisselle commune faite et levée du campement de la Motte flottante.

Grutage effectué sans encombre et dépose sur la remorque tout aussi aisée , Coquimbo a volé dans les airs pour enfin s'assoir sur cette maudite remorque que nous avons tant attendue , tout ça en moins d'une heure, ce n'était pas la peine d'en faire tout un plat...

Les frères Pardessus ont décidé d'attendre la soirée pour prendre la route et nous avons improvisé un café, toujours sur le terre plein avant de nous dire tous au revoir.

Ce soir nous dormons à Port St Louis dans un gîte avec piscine enfin de l'eau....la mer et le Rhône à l'horizon!!!

Nous avons récupéré Miléna qui nous attendait à Marseille depuis Samedi, nous lui avions fait faux bond au dernier moment. Son billet d'avion n'était pas remboursable elle s'est faite hébergée par Elisa, une amie saumuroise expatriée pour raison professionnelle. Tout compte fait, une belle aubaine pour Miléna qui a pris le temps de visiter la ville, les alentours et aussi le temps de vivre la nuit...

  

Mercredi 17 juillet :

 

Les transporteurs Pardessus sont arrivés à 1h du matin sans difficulté particulière pour cette soirée de convoyage et nous les avons retrouvés à 8h au chantier pour le déchargement. Nous sommes installés sur la partie carénage près de la cale de mise à l'eau et avons assisté à une vingtaine de sorties ou mises à l'eau de bateaux tous plus gros les uns que les autres.

Rinçage du pont de la coque et de la quille, sortie du moteur pour le préparer pour l'arrivée de Manu demain.

 

Jeudi 18 juillet :

 

Manu est arrivé en train à Arles et s'est très vite attelé au remontage de la pompe d'injection, facile de trouver ici une clé 7/32éme pour serrer le fameux boulon inaccessible de la pompe d'injection.

J'ai passé la première couche d'antifooling dès 6h du matin tandis que les garçons préparaient les essais moteurs au sol.

En début d'après midi sous une chaleur écrasante le moteur a été installé dans la cale moteur, cale qui finalement n'est pas si grande que ça une fois le moteur remis en place , ce qui complique un peu les déplacements pour régler, installer le presse étoupe, aligner l'arbre d'hélice et tout le reste.

Manu a besoin d'une douille à cliquet et d'une rallonge bien spécifique pour serrer toujours la pompe d'injection avec la clé 7/32éme. Les copains de yacht que Miléna s'est très vite fait en arrivant à PSL ont tout ce qu'il nous faut; à cette occasion, je réponds très favorablement à leur proposition de visite du Yacht, luxe , luxe et luxe...

Miléna invite à déjeuner Lester, Sud africain embauché sur le yacht comme ingénieur mécanicien et donc possédant tous les outils nécessaires aux moteurs de ce type de yatch, voilà l'occasion de reparler un peu anglais, nous déjeunons à bord, suée abondante au menu, pardon Lester : nous n'avons pas le climatisation....

 

Vendredi 19 juillet :

 

Coup de théâtre !  La vanne d'arrivée d'eau de mer de la cuisine est introuvable, en tous cas pas à bord et même jamais rencontrée dans les diverses caisses que nous avons récupérées de Gap !!!

Bien sûr dans la série des ennuis maximum la dimension est particulière : 3/8ème de pouce et est introuvable ici et même ailleurs...

 

Samedi 20 juillet :

 

Manu est reparti à Tarbes après avoir fait un travail remarquablement efficace dans l'installation du moteur et nous t'en remercions encore très sincèrement.

 

Nous partons à la recherche de la vanne introuvable et comme son nom l'indique , nous passons la journée à la chercher en vain !!! Déception, moral en berne, il reste la pinoche mais cette solution n'est pas très satisfaisante quand même, tout le monde est bien achalandé en vanne en laiton mais pas en plastique et pourtant électrolyse oblige, il nous ne nous faut surtout pas du laiton.

 

En soirée, après avoir cherché à Port de bouc, Arles, Martigues... nous rentrons exténués au chantier où nous attendent Yves, Claudie, Gilles et Colette et surprise Jacques et Salvine à nouveau.

Le moral des troupes va remonter, nous avons dû quand même différer la mise à l'eau à mercredi, le temps de se retourner pour chercher la vanne maudite.

Soirée repas sur la cale, l'intérieur de Coquimbo étant étouffant, vivement qu'il soit à l'eau !!

2ème couche d'anti fooling ce matin, Gilles pense avoir un contact pour notre vanne il verra cela dès lundi matin.

 

Dimanche 21 juillet :

 

Jacques et Salvine ont dormi dans le transporteur près de la cale et nous déjeunons à la fraiche avec eux puis la fraiche se transforme vite en fournaise nous déménageons donc pour retrouver le reste du groupe sur les bords du Rhône sous un saule pleureur près de l'écluse de Port St Louis qui nous abritera très généreusement de son ombre et surtout de son air, digne d'une « grand mère feuillage ».

Nous finissons la soirée à la plage Napoléon quoique très longue, garnie de sable fin, et l'eau très chaude, la vue sur les usines de Fos me laisse perplexe, que nous sommes loin des Chausey, mais profitons du soleil , nous l'avons tellement espéré toute cette année qu'il serait indécent de ne pas l'honorer mais c'est quand même rude la vie dans le sud sans climatisation. Une chose est sûre , nous avions oublié que nous mangions dehors de Pâques à Novembre durant nos 3 années passées à St Paul et Antibes et cette température nous rappelle bien maintenant le souffle chaud de l'air méditerranéen. Je comprends aussi pourquoi les vacances scolaires d'été durent 2 mois, je n'imagine pas des élèves dans les classes par cette température , encore moins une infirmière, le rendement serait divisé par 3 ou 4, c'est certain.

Nous quittons les amis du sud à grands regrets, j'essaierai de tenir à jour le site pour vous donner quelques nouvelles, Jacques, je sais que tu y vas plusieurs fois par jour pour cela il faudrait qu' Antonin n'emplafonne pas mon forfait internet!!!

 

Lundi 22 juillet :

 

Jacques, sais tu, que, grâce à Gilles et Yves, nous ne ferrons peut être pas comme Robert Redford dans ce film qui t'a tant marqué au festival !!!. Gilles a trouvé notre fameuse vanne 3/8 ème et Yves est venu nous la déposer ce matin avant de partir en vacances dans les Cévennes, nous n'aurons pas besoin d'user de la pinoche, sintofer et tuyau au dessus du niveau de la mer au cas où ! merci les amis ! Bien sûr vous êtes invités à bord de Coquimbo sur les canaux ou sur la Rance pour les moins marins (surtout vous les filles c'est promis ça ne bougera pas) et en mer pour ceux qui pensent résister aux assauts du mal de mer, à partir de  l'estuaire de la Gironde. Pour les dates, veuillez surtout à ne pas consulter l'agenda!!!

Yves et Claudie vont finalement rester jusqu'à mercredi 14h pour la mise à l'eau, ce sont de sérieux habitués, il y a 26 ans vous étiez là aussi lorsque nous avons quitté les amarres de Oustreham.

 

 

 

 

Mercredi 24 juillet :

 

La mise à l'eau s'est faite à 14h après avoir laissé Coquimbo dans les airs dans les sangles le temps de réinstaller les dérives et finir l'antifouling sur l'emplacement des cales des étais.

Dans la darse de mise à l'eau le moteur fait des siennes, nous nous déhalons avec des bouts, rien de grave seulement de l'air dans le circuit d'alimentation de gazole.

Baptême réussi, Miléna casse sa bouteille sous les applaudissements d'Yves et Claudie qui nous ont rejoint pour l'occasion et aussi pour nous ramener la vanne d'eau de mer format 3/8 de pouce introuvable, qui ne s'est jamais fait, n'a jamais existé selon Uship PSL qui préconise de mettre un réducteur en laiton pour vanne ½ pouce, merci du conseil !!!!! Heureusement Gilles nous a dépanné en 2 temps 3 mouvements car à Cannes ces vannes existent belle et bien.

Tout comme les fusibles du guindeau sur commande car trop anciens mais qu'Yves a aussi trouvé à Cannes.

 

Jeudi 25 juillet :

 

Nous quittons PSL de bon matin après une semaine passée sur le chantier au sec et dans la poussière, nos peaux pas encore tannées par le soleil se sont trouvées à rude épreuve face aux moustiques avides de touristes.

L'ouverture de la porte du PSL et du pont routier nous donne un peu un avant goût de la liberté et ce, malgré nos petites difficultés à prendre en main Coquimbo qui s'annonce rebelle à la marche arrière en ligne droite.

 

Il fait très chaud, le mât couché nous empêche de porter un taud alors on porte allègrement le parasol à la façon des navires dignes d'un décor de Kusturica, jusqu'à ce que le vent forcissant tente de nous l'emporter.

Nous traversons Arles puis gagnons le petit Rhône, le courant faiblit et nous arrivons enfin sur le canal du Rhône à Sète après 52 miles parcourus.

Nuit dans le hameau de Gallician sur la commune de Vauvert où nous assistons aux « abrivados » ou « bandidas » ou bien encore lâché de taureaux dans la ville, drôle de coutumes dont les gens du coin semblent friands !!!

 

Vendredi 26 Juillet :

 

Nuit sur le canal du Rhône à Sète, hameau de Gallician, que nous quittons au petit matin pour tenter de gagner le canal du midi au plus vite.

Nous traversons l'étang de Thau en 2 h, enfin l'air de la mer force 4 nous redonne un peu d'énergie, Coquimbo ne roule pas trop malgré le mât couché sur le pont. Nous sommes bien fatigués de ces dernières journées étouffantes et aussi de vivre depuis hier constamment au soleil et en plein air mais nous ne savons pas encore quelle fatigue nous attend. par la suite. Nuit passée devant la première écluse (écluse de Bagnac) sur le canal du midi, le décor change et devient plus verdoyant.

 

Avant la 1ere écluse du canal du midi
Avant la 1ere écluse du canal du midi

Samedi 27 juillet :

 

Nous embarquons Pierre (ancien propriétaire de Coquimbo) et Françoise qui nous attendent avec leurs vélos à l'écluse d'Agde.

Arrêt pause méridienne obligatoire entre 12h30 et 13h30 pour cause d'absence d'éclusier.

 

Le soir nous arrivons à Poihles, légèrement vêtus vu la chaleur mais quand même !

L'arrêt sous les platanes est parfait, table et bancs en bois au pied du bateau. Tout ce qu'il faut pour prolonger la soirée en compagnie d'Eric et Mireille qui nous rendent visite de Port Leucate le temps d'un dîner..

 

Dimanche 28 juillet :

 

Départ de Poihles, Pierre et Françoise nous quittent pour rentrer à vélo jusqu'à Agde en longeant le canal. Journée couverte, nous respirons à nouveau, 54 km sans écluses nous respirons d'autant mieux car la journée d'hier fut particulièrement musclée et la progression assez lente compte tenu des 6 écluses de Fonséranes de Béziers et des nombreuses autres.

 

A 14h nous récupérons Amandine, amie de Miléna, à Ventenac en Minerveois, partie hier matin de Nantes! Beaucoup de péripéties pour elle suite aux intempéries du Sud-Ouest : train bloqué, nuit dans un wagon lit à l'arrêt, correspondance manquée, bloquée à nouveau à Toulouse pour colis suspect, autostop beaucoup plus facile... 29h après, elle est arrivée sur les bords du canal. Bref des anti aventures pour elle aussi, les voyages forment la jeunesse !

Formation brève mais efficace de la nouvelle passagère pour les amarrages dans les écluses.

 

Mardi 30 juillet :

 

20 écluses 40 Km travail à la chaîne, journée épuisante et chaude! Les filles ont fait double amarrages dans les écluses, un octogénaire brésilien avait bien besoin d'elles dans les écluses pour manœuvrer sa pénichette, car sa femme dialysée et victime d'une entorse était inopérante. Bilan de la journée : 40 km et 20 écluses.

Le paysage s'humanise, après les berges plates et à la végétation chétive de la Camargue, on passe dans de magnifiques allées de platanes au milieu d'une campagne agricole et vallonnée. Certes les platanes sont en sursis pour cause de chancre coloré dudit platane qui finit par les anéantir. Ces arbres majestueux, plantés il y a 300 ans vont disparaître à brève échéance.

 

Lundi 5 Aout :

 

Le voyage se termine à Toulouse pour cet été.

Thierry a fait une grave chute de vélo le 1er Août qui nécessitera une longue hospitalisation avec intervention chirurgicale programmée pour cette semaine; Coquimbo devra patienter quelques temps à Toulouse et le reste de l'équipage aussi.

Merci à tous de votre présence, votre solidarité, vos appels et nombreux messages de soutien.

Dimanche 1er Septembre

 

Après 1 mois passé à Toulouse pour les soins du capitaine, le rapatriement sanitaire nous a laissé un petit souvenir cocasse ! l'ambulance est tombée en panne à Niort, fief de notre assureur...changement d'ambulance obligé pour finir le voyage.

 

Coquimbo devra attendre 1 an dans le port où nous avions prévu de nous arrêter 24h pour recevoir amis et famille le temps des retrouvailles ! Disons que cette déconvenue a permis de resserer encore plus nos liens amicaux et nous rappeler combien vous êtes tous formidables.

Voici quelques dernières photos prises ce détestable 1er Août 2013 à l' arrivée dans Toulouse.

 

30 octobre 2013

 

Canal du midi, au coeur de l'automne de la ville rose.

Coquimbo dort dans ses eaux tranquilles...

 

Dans "l´eau verte du canal du Midi " aux portes des briques rouges, il attend paisiblement.

Le port est en rénovation complète, changement des appontements, des bornes d'eau et d'électricité.

Actuellement dans une darse au pied de la capitainerie , Coquimbo va rejoindre le fond du port dès fin novembre pour passer l'hiver.

Les péniches du canal hivernent déjà, le bois est rentré, les cheminées fument sous les platanes dorés, il règne une ambiance paisible sur le canal encore arosé de soleil.

Nous passons 2 nuits à bord, la température a perdu 30 degrés en 3 mois!

Nous reviendrons bien vite, qui sait, peut être sous la neige...

 

 

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